Accueil des CM1 et CM2 des écoles du réseau

Dans le cadre de la liaison école / collège du réseau REP+, une visite du collège a été proposée aux élèves de CM1/CM2 des écoles Jules GUESDE, Pierre COT et Albert CAMUS sur trois demi-journées, afin de découvrir l’établissement et de s’approprier les lieux.

Les  élèves, accompagnés de leur professeur respectif, devaient répondre à des énigmes et circuler dans l’établissement selon un emploi du temps précis, de façon à vivre en accéléré une journée type d’un collégien de 6ème.

Ensuite, un temps en salle de classe a été consacré aux questions des élèves.

Puis, la visite s’est clôturée par une présentation du collège par Monsieur BIGUENET, principal du collège,  puis un échange avec toutes les classes de CM1/CM2 en salle polyvalente.

Ce fut l’occasion de revenir sur des éléments vus pendant le jeu de piste, de faire un point sur les règles au collège, les changements, les différents métiers, les devoirs de l’élève et le climat scolaire.

Ces visites sont des moments privilégiés, pour créer du lien inter degrés et contribuer au bien-être des élèves arrivant en 6e.

Pour poursuivre ce travail de liaison, tous les parents de CM1 & CM2 des trois écoles du réseau sont invités à une réunion le mardi 8 avril 2025 à 17h45  en salle polyvalente (présentation de l’établissement et de son fonctionnement puis échanges).

 

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Découverte de la MLIS 6e

Dans le cadre du Parcours d’Éducation Artistique et culturelle (PEAC), tous les élèves de 6e se sont rendus à la Maison du Livre de l’Image et du Son de Villeurbanne.

L’objectif est permettre aux élèves de découvrir le lieu et les ressources de leur territoire et leur donner envie de la fréquenter.

Plusieurs ateliers ont été proposés aux classes : atelier conte, atelier manga et atelier analyse de l’image à travers la publicité.

Ce fut l’occasion pour les sixièmes, d’acquérir une culture du manga, de faire preuve d’analyse critique face aux images, et de revisiter les contes classiques sous un nouvel angle.

Ce temps privilégié, contribue au développement de l’esprit critique, de la culture, du goût pour la lecture, tout en donnant des outils et des moyens d’accéder à la connaissance.

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Concours « Décore ton carnet ! »

Vous trouverez les modalités de participation dans le règlement suivant : 

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Concert de Jazz au collège

Dans le cadre du projet culturel initié en conseil école-collège (parcours culturel de l’élève de la maternelle au collège) et dans la continuité du programme d’Éducation Musicale, le collège Lamartine à l’honneur et la chance d’accueillir un Quartet de Jazz (guitare, piano, contrebasse, batterie), composé de 4 musiciens professionnels.

Deux concerts ont eu lieu le jeudi 30 janvier 2025 de 13h30-14h30 (6ème 1, 6ème 2, 6ème 3) , puis 14h30-15h30 (6ème 4, 6ème 5, 6ème 6), à destination de tous les élèves de sixièmes en salle polyvalente.

Après une introduction de Monsieur Biguenet, Principal du collège, le professeur d’Éducation Musicale, Monsieur Laisné, a présenté les musiciens et les instruments :
Jean-Louis Almosnino : guitare
Marc Cabrera : piano
Christophe Lincontang : contrebasse
Adrien Bernet : batterie

Chaque concert a duré une trentaine de minutes et a été suivi d’un échange entre les élèves et les musiciens.

Cette rencontre a été une complète réussite, il suffisait de voir les yeux émerveillés des élèves, ceux qui spontanément marquaient la pulsation, puis participaient en frappant dans leurs mains. Enfin, lors des échanges de questions avec les musiciens, la curiosité émanante de cette découverte témoignait de l’impact positif de cette première expérience pour les jeunes oreilles !
Certains ont même eu la chance de jouer sur les instruments en fin de session, avec les musiciens.

Du retour même des musiciens ; ils sont ravis d’avoir pu offrir ces moments de magie et eurent, un grand plaisir à partager leur passion pour la musique.

Une aventure à réitérer sans hésitation l’année prochaine !

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Visite de la Maison de Justice et du Droit de Villeurbanne

Un groupe d’élèves des Cordées de La Réussite a eu l’opportunité de visiter la Maison de Justice et du Droit de Villeurbanne mercredi 29 janvier.
Cette sortie avait pour but de leur faire découvrir le fonctionnement de la justice de proximité et de découvrir des métiers dans le domaine du droit.

Après avoir visité les locaux à proximité du métro Gratte Ciel, les élèves ont pris connaissance des missions de la Maison de  Justice et du Droit, qui propose des services gratuits d’information et de médiation pour aider les citoyens à résoudre leurs conflits du quotidien ( médiateur, avocat, commissaire de justice etc…).  Ils ont également pu poser des questions sur le système judiciaire, les différents acteurs (juges, magistrats, procureur de la république, greffier…) et  les sanctions en cas d’infractions .

Bien sûr , nos élèves ont été plus intéressées par les spécificités de la Justice concernant les mineurs en France.

Merci à Mme Boutin, Greffière au Tribunal de Lyon qui nous a accordé du temps et de l’énergie pour nous recevoir.    Merci aux élèves qui ont participé.

Rendez-vous le 14 février pour un autre groupe volontaires.

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Un nouveau foyer pour les élèves du collège

Peinture fraîche, canapé flambant neuf, jeux de société encore sous emballage… c’est avec une grande fierté que mardi 21 janvier M Biguenet a inauguré la nouvelle salle du Foyer en présence des élèves qui ont conçu ce nouvel espace. En effet, grâce à leur investissement et leur réflexion, le collège a obtenu l’an dernier des subventions pour améliorer le quotidien des élèves. La salle est aujourd’hui plus chaleureuse et offre un bel  espace de détente avec différentes assises : canapé, poufs, fauteuils club et  divers jeux: babyfoot, jeux de société…

Merci aux sept élèves , Wassim, Sirine, Kalyssa, Noah, Adil, Emma, Sajida et Sarra qui ont œuvré collectivement pour que ce projet aboutisse.

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Les cordées de la réussite : suite de la collaboration avec l’ISARA

Ce jeudi 23 janvier, les élèves des cordées ont pu expérimenter des recettes de smoothies et de barres de céréales  : une façon intelligente et gourmande de lutter contre le gaspillage alimentaire, sujet de l’intervention. Ils ont pu aussi réfléchir sur les notions de circuit court, production locale, matières brutes et matières transformées. Quel est l’intérêt économique, écologique, gustatif  pour le consommateur ?

La suite de ce partenariat aura lieu à l’école de l’ISARA.

Merci aux étudiantes , Cléa, Mathilde et Ahonami  et bien sûr à nos élèves participants.

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L’ISARA : un nouveau partenaire pour les élèves des cordées de la réussite

Bienvenue à notre nouveau partenaire des Cordées de la Réussite : l’ISARA !
Le Collège Lamartine est ravi de vous présenter un nouveau partenaire dans le cadre des Cordées
de la Réussite : l’ISARA, une école d’ingénieurs spécialisée en agriculture, alimentation et
environnement. Ce partenariat va permettre à nos collégien(ne)s de découvrir des thématiques
scientifiques et environnementales tout en s’amusant et en apprenant !
Des étudiantes engagées
Au total, sept étudiantes de l’ISARA viennent animer 3 ateliers distincts. Leur mission ?
Susciter la curiosité de nos élèves dans le domaine de l’environnement, de l’alimentation et de la
science à travers des activités ludiques et variées.
Ces ateliers s’adressent non seulement aux élèves des Cordées de la Réussite, mais aussi aux
élèves de 6ᵉ et 5ᵉ inscrits dans les Parcours Découvertes. Une belle occasion pour chacun
d’explorer de nouveaux horizons !
Au total 36 élèves de la 6è à la 3è participeront aux ateliers tout au long de l’année
déclinés à chaque fois en 5 rencontres. Au programme:
1. Des expériences scientifiques
Les élèves vont réaliser des expériences pour mieux comprendre notre environnement et
les éléments qui nous entourent. Rien de mieux que d’apprendre par la pratique !
2. Réflexion sur l’alimentation et la santé
Les élèves vont réfléchir à l’importance de bien manger, lutter contre le gaspillage
alimentaire ou découvrir le rôle des circuits courts et de l’agriculture locale
3. Fabrication d’un objet en groupe
Dans les 3 ateliers les élèves vont apprendre mais aussi laisser une trace de leurs
apprentissages à leurs autres camarades.
4. Découverte du Campus de l’ISARA
5. Une sortie culturelle pour renforcer les liens
Ces ateliers sont une belle opportunité pour poser des questions, échanger avec des étudiantes passionnées…. Est-ce ainsi que naissent les vocations ?

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Concours d’éloquence à l’INSA

Jeudi 19 décembre, les élèves volontaires  des cordées de la réussite ont pu assister à un concours d’éloquence organisé par l’INSA sur le thème de l’intelligence artificielle. « L’IA-t-il débat? »

Les élèves ont pu participer au vote et choisir la meilleure présentation.

En voici un compte-rendu détaillé rédigé par M.Fery ou peut-être par l’IA?

Nous avons assisté à quatre débats d’éloquence, tous tournés autour de l’Intelligence Artificielle (IA). À l’occasion de chacun d’entre eux, deux étudiant(e)s de l’INSA Lyon s’opposaient pour essayer de convaincre le public et le jury. En effet, pour chaque participant(e), il était primordial de séduire un maximum de personnes dans le public puisque tout le monde pouvait voter pour la prestation qu’il a préférée ou qui l’a le plus convaincu. Une fois le vainqueur de chaque débat désigné, les quatre restants étaient départagés par une note sur 20 réalisée par chaque membre du jury.

Le premier débat avait pour sujet: L’IA menace-t-elle notre créativité?

L’étudiante chargée de répondre favorablement a su apporter de bons arguments, elle a d’abord expliqué que, si les scénaristes d’Hollywood ont tenu une grève pendant plusieurs mois, ce n’était pas pour rien, c’était bien sûr pour protéger la sensibilité que l’homme peut transcrire dans une œuvre, notamment à travers un scénario. Elle a ensuite comparé la créativité à un muscle en expliquant que, si on ne l’entraîne pas, cette dernière ne sera finalement jamais performante et ne pourra jamais s’améliorer. De plus, en laissant un algorithme « gérer » toute créativité, on participe à l’inscription de toute création dans une norme qui ne change jamais. Enfin, en prenant le tableau Guernica de Pablo Picasso pour exemple, elle a rappelé que tout créateur peut profiter de son œuvre pour dénoncer une situation inique ou un drame par exemple, ce qu’un algorithme dépourvu de sensibilité pourra difficilement réaliser, d’autant moins si son créateur le prévoit dès sa conception.

Face à un argumentaire aussi bon et un parti qui pourrait facilement remporter la majorité, son adversaire n’a pas démérité. En effet, cette dernière a commencé par se présenter sur la scène avec une flûte à bec à la main, pour finalement la poser au centre de la scène. Elle explique alors que, en terme de créativité, l’IA ne doit pas être vue comme créatrice, mais support à la création, tout comme l’instrument à vent, l’IA n’est qu’un instrument. Dans ces conditions, l’IA serait donc un atout majeur à partir du moment où on n’oublie pas le processus de création. Enfin, elle rappelle que, au cours de l’histoire, les différentes avancées technologiques ont réinventé la créativité, à l’image de l’impact de la photographie dans l’art ou de l’application Deezer qui n’a pas participé à la fuite des salles de concert. Suite à ces arguments, l’étudiante a remporté le vote du public, lui permettant d’accéder à la deuxième délibération du concours.

Pour le deuxième débat, la question était: L’IA est-elle compatible avec l’écologie?

Le candidat représentant le « Oui », très bon en prose et jeux de mots, expliquait que réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’utilisation d’algorithmes et de l’IA n’était pas un combat prioritaire dans la lutte contre le réchauffement climatique. À titre d’illustration, il rappelle que l’élevage de bœuf crée une quantité de gaz bien plus conséquente que l’IA. D’ailleurs, il précise que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) utilise déjà l’IA, ce qui montre que ce dernier partage son avis. Enfin, il explique que cette technologie, capable d’étudier les mouvements des vents, des plaques tectoniques et plusieurs autres évolutions climatologiques, auraient pu prévoir les catastrophes écologiques les plus dramatiques, et ainsi permettre de sauver des vies.

De son côté, la candidate devant défendre le « Non » rappelle les effets conséquents de l’utilisation de l’IA. Elle ajoute également que la réalisation d’une seule tâche demande davantage de ressources et de serveurs, donc de matériau et d’énergie, illustrant ainsi la contre-productivité de l’IA dans le combat pour l’écologie. Cette candidate est celle qui a su convaincre le public, peut être aidée par le fait que son opposant a parfois contourné le sujet demandé.

Quant au troisième débat, la problématique était: Faut-il s’en remettre à l’IA pour former les talents de demain?

Cette fois ci, c’était l’avis défavorable à la question qui ouvrait la marche. Il commence par rappeler que la formation prend le temps d’accompagner son élève, qu’elle ne se fait pas sur un temps court, bien au contraire, afin d’accompagner au mieux l’élève. De plus, ce n’est pas une application qui motive un élève à se former, à apprendre, mais un professeur qui déborde de passion pour sa matière et de partage des connaissances ou savoirs-faire. D’ailleurs, l’IA ne doit pas être vue comme un remplaçant pour le professeur, mais comme un outil pour ce dernier.

Face à ce premier orateur qui traite donc principalement du professeur des écoles primaires ou secondaire, le second évoque principalement celui de l’enseignement supérieur. Il explique ainsi que l’IA serait une meilleure solution à l’enseignement comparée à un professeur-chercheur qui, non seulement porte mieux la casquette de chercheur que celle de professeur, doit faire cours à plus d’une centaine d’étudiants, rendant ainsi impossible tout suivi personnalisé. La critique des ces professeurs et les quelques rires provoqués chez le public lui auront alors permis de l’emporter face à son rival.

Enfin, le quatrième problème était: Faut-il humaniser l’IA?

L’opposant à la question commence par détailler comment, en avançant sur l’humanisation de l’IA, cette dernière nous « vole » notre humanité, nos émotions. À ces yeux, nous devons comprendre que, s’il n’est pas souhaitable, ce changement est encore moins nécessaire. D’ailleurs, il rappelle que le monde ne peut pas être appréhendé uniquement à travers des données, bien au contraire, ce qui fait l’humain, c’est la sensibilité et la diversité.

Face à lui, le défenseur de l’humanisation de l’IA explique au contraire que cette évolution est indispensable. En effet, par le processus d’humanisation, l’IA serait alors capable de douter, ce qui lui permettrait d’être fiable. De plus, il ne faut pas oublier que des personnes parfois mal intentionnées sollicitent les technologies, ces mêmes individus pourraient alors solliciter les programmes informatiques pour qu’ils leur expliquent comment créer une bombe. Également, il ne faut pas non plus oublier les personnes dépressives qui veulent se suicider et qui demandent à l’IA comment faire. Ainsi, il nous explique que, si l’on humanise l’IA, alors on lui permet de comprendre qu’elle peut créer ou éviter un drame, elle peut dissuader ou prévenir les services compétents du problème, donc les services de police dans le premier cas, les services médicaux dans le second.

Merci à tous les élèves, à Mme Vanneau et M.Fery qui ont accompagné cette sortie.

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Sortie des cordées à la biennale d’art contemporain

Mercredi 11 décembre, un groupe d’élèves des cordées s’est rendu aux Grandes Locos dans le cadre de la biennale d’art contemporain. L’art contemporain? Qu’est-ce que c’est? Ce sont des œuvres faites par des artistes de notre époque ( souvent encore en vie) et avec différents matériaux et supports  ( audio, sculpture, peinture, vidéo…).

Le site des Grandes Locos est un ensemble de bâtiments industriels inauguré en 1846 par la Compagnie des hauts fourneaux, forges et ateliers d’Oullins, devenu centre technique de la SNCF au cours du XXe siècle. Témoin de l’histoire du chemin de fer français, ces usines sont consacrées jusqu’en 2019 à la révision de locomotives électriques et à la maintenance des pièces détachées. Aujourd’hui ces bâtiments sont  reconvertis en un lieu culturel atypique.

Voici quelques œuvres que nous avons pu appréhender à l’aide de notre guide Fantine. Le thème des œuvres était la voix des fleuves: le partage et le pouvoir du collectif.

L’artiste et réalisateur Iván Argote interroge, de façon critique mais souvent humoristique, les récits historiques dominants qu’il cherche à décentrer. À travers des installations à grande échelle, des interventions sur des monuments ou des performances vidéo, il propose de nouveaux usages symboliques de l’espace public et de ses représentations officielles. Par le biais de stratégies fondées sur l’affect et la tendresse, son travail artistique réévalue l’écriture de l’histoire, de la politique et de l’économie dans la construction de nos rapports collectifs et individuels aux systèmes de pouvoir et de croyance.

Interactive et participative, l’installation The Other, Me & the Others se présente sous la forme d’une balançoire, dont la plateforme s’incline d’un côté ou de l’autre, en fonction du nombre de visiteur·euses et de leur déplacement sur la passerelle. Par ce jeu de bascule, l’œuvre questionne les relations interpersonnelles, en recherchant l’équilibre entre ses utilisateur·rices et en symbolisant spatialement les liens entre les individus. Elle invite à considérer l’espace public comme un terrain de jeu ouvert à tous·tes, un lieu de rencontres voire de pouvoir.

Au croisement de la tenture d’Histoire et de la bande dessinée, Mona Cara tisse des pièces hybrides qui transforment le chaos du monde en une apocalypse joyeuse. Afin d’explorer les formes picturales et sculpturales des fils de chaîne et de trame, elle associe des savoir-faire artisanaux avec des techniques héritées de l’industrie, comme le jacquard qui lui permet de programmer informatiquement le tissage de motifs complexes et de textures diverses. Multipliant les références à la culture populaire — de Doctor Who à Peppa Pig —, l’artiste choisit la voie du détour et de l’humour pour interroger les dérèglements de la société contemporaine.

Inspiré par le café Vola à Hyères, Le Cactus de Mona Cara raconte l’histoire collective d’un bistrot de quartier, lieu de rendez-vous haut en couleurs, où dentelle et jacquard se croisent au fil des rencontres entre des personnalités improbables et d’étranges chimères. Au milieu de châteaux d’eau, de métiers à tisser et d’antennes paraboliques grouille une drôle de société imaginaire et réelle, où se croisent des personnes rencontrées à l’Hôtel de la Dentelle de Brioude, aux usines Les Tissages de Charlieu ou aux Salins d’Hyères. Avec son univers joyeusement bancal, l’installation textile de Mona Cara célèbre le vivre ensemble malgré l’état socialement et environnementalement troublé du monde.

En résidence au sein de différents territoires de la région Auvergne Rhône-Alpes, Mona Cara a mené un travail collaboratif avec des artisan·es spécialisé·es et des bénévoles pour la création de sa pièce monumentale. Elle a confectionné la dentelle à la chapelle de la Visitation de Brioude avec l’aide de professionnel·les et d’amateur·rices de l’Hôtel de la Dentelle et produit le tissage jacquard aux usines Les Tissages de Charlieu. À Lyon, elle a réalisé l’assemblage des différentes pièces avec des habitant·es et usager·ères des quartiers Guillotière et Moncey-Voltaire.

Les installations sculpturales et architecturales de Hans Schabus résultent d’une expérience très personnelle des lieux et des contextes d’exposition. L’artiste questionne les relations entre les œuvres et leurs environnements, en utilisant des matériaux inattendus ou en jouant avec des circonstances improbables. Par des actes radicaux — creuser, combler, ceinturer, couper —, Hans Schabus déstructure et restructure l’espace, modifiant les repères et les déplacements du public et proposant une perception nouvelle des sites d’exposition.

Après une enquête sur l’histoire industrielle des anciennes usines dédiées à l’entretien et à la réparation des trains de marchandises, Hans Schabus réalise pour les Grandes Locos une intervention spatiale qui relie les différentes halles. Aux dimensions d’un avion Airbus A321, la structure monumentale en bois de Monument for People on the Move (« Monument pour les personnes en mouvement ») repose sur des sculptures de tortues, symboles de protection et longévité, qui s’opposent aux mouvements rapides du travail des ancien·nes ouvrier·ères et des trains sur les rails. Empruntant à différentes esthétiques — de la construction à la Sécession (les tortues s’inspirent des motifs animaliers réalisés par Robert Oerley pour le Palais de la Sécession à Vienne) —, l’œuvre d’Hans Schabus initie un dialogue avec l’espace et avec les publics invités à traverser l’installation et à interagir ensemble.

Combinant des éléments architecturaux et paysagers, des motifs végétaux et animaliers, les compositions de Chourouk Hriech créent des narrations graphiques inspirées de l’histoire de lieux anciens, récents, réels ou imaginaires. L’artiste dessine en noir et blanc ce qu’elle appelle sa « pratique du paysage », qu’il soit urbain ou végétal. D’un trait précis à l’encre de Chine ou à la gouache, elle retrace l’histoire de « villes symboles », multipliant coupes, jeux d’échelle et de perspective. Se déployant sur le papier, les murs ou les objets, ses œuvres composent un univers hybride fait de croisements, de mélanges ou de coexistences de formes, de cultures et d’époques.

Croisant le dessin, la photographie, la vidéo, le textile et le son, l’installation de Chourouk Hriech dévoile d’immenses cartographies poétiques. Des oiseaux migrateurs, symboles de l’envol et de la liberté, traversent de grands paysages inspirés des voyages de l’artiste. Son travail élabore une vision kaléidoscopique de l’environnement urbain et naturel, qui restitue différentes recherches, impressions et sensations. Dans les vidéos À qui appartiennent les cieux ? et Céleste, l’image en mouvement convoque le corps humain en dialogue avec les éléments — ciel et mer. Poétique et immersive, l’œuvre de Chourouk Hriech compose un monde commun où se dissipent les frontières entre les formes de vie animales, végétales et humaines.

Merci à Fantine, notre guide, à Hanene  et à tous les élèves participants!

Prochaine sortie : concours de l’éloquence à l’INSA.

 

 

 

 

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